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Une nouvelle étude du PTB révèle que les cadeaux fiscaux à 50 grandes entreprises ont fait perdre des milliards d’euros à la collectivité. En cause : les niches fiscales qui font de la Belgique un paradis fiscal pour les multinationales. « Les régimes de faveur accordés à ces 50 grandes entreprises coûtent à notre pays 6,9 milliards d’euros, s’indigne Peter Mertens, président du PTB. C’est gigantesque. Ce genre de constructions provoque un trou dans le budget. »
Face à la contestation croissante contre le TTIP, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis, plusieurs dirigeants européens parlent de postposer les négociations. Mais il ne faudrait pas que cela serve un autre agenda : faire adopter rapidement le CETA, négocié entre l'UE et le Canada, qui banaliserait le bœuf aux hormones.
Depuis la mi-septembre, on assiste à d’incessants licenciements massifs et fermetures d’entreprises. Caterpillar, AXA, Douwe Egberts… On le voit : les cadeaux aux grandes entreprises ne créent pas de « jobs, jobs, jobs », bien au contraire.
Les cinquante sociétés qui ont obtenu les plus grosses ristournes fiscales en 2015 ont bénéficié d’un joli cadeau de 6,9 milliards d’euros. Qui en profite ? Principalement les actionnaires, puisqu’une grande majorité des bénéfices est affectée au versement de dividendes, et, par conséquent, les grandes familles du capitalisme belge.

Le secrétaire d’État en charge de la lutte contre la fraude sociale, Philippe De Backer (Open VLD), serait sur le point d’annoncer le démantèlement de l’Inspection sociale. Le PTB partage l’inquiétude qui règne chez l’ensemble des acteurs du secteur – magistrats, inspecteurs, syndicalistes… – depuis l’annonce de cette intention. Pour le PTB, un tel démantèlement équivaudrait à laisser carte blanche à la fraude et au dumping social.

Pour la première fois, Raoul Hedebouw ne savait plus quoi rajouter suite à toutes les interventions qu’il avait entendues au meeting de solidarité avec les travailleurs de Caterpillar et de toutes les entreprises qui sont soumises à de lourdes restructurations. Des interventions fortement applaudies par le public présent.  

Plus de 19 000 personnes, venues de tout le pays, jeunes et moins jeunes, se sont rassemblées ce weekend à Bredene pour ManiFiesta, la grande fête de la Solidarité organisée par Solidaire, le magazine du PTB, et Médecine pour le Peuple. « La solidarité n’est pas qu’un mot, elle existe très concrètement ici à ManiFiesta », explique Peter Mertens, le président du PTB.

Chaque année, la tradition veut que le Prix Solidaire soit remis à ManiFiesta. Cette fois-ci, les lecteurs de Solidaire ont plébiscité les journalistes et lanceurs d’alerte des #PanamaPapers. han Soete, rédacteur en chef de Solidaire, a félicité les lauréats, et a salué leur courage et leur travail dans ces révélations qui « ont créé une onde de choc, en Belgique mais aussi dans le reste de l’Europe ».

Chaque année, la tradition veut que le Prix Solidaire soit remis à ManiFiesta. Cette année, les lecteurs de Solidaire ont plébiscité les journalistes et lanceurs d’alerte des #PanamaPapers. Han Soete, rédacteur en chef de Solidaire, a félicité les lauréats, et a salué leur courage et leur travail dans ces révélation qui « ont créé une onde de choc, en Belgique mais aussi dans le reste de l’Europe ».

Ce dimanche 18 septembre, à ManiFiesta, Peter Mertens, président du PTB, a prononcé son discours annuel. Il y a évoqué les défis de la rentrée sociale, l'espoir que représente la croissance du PTB, et a insisté : « Nous resterons toujours qui nous sommes : le parti des gens d’abord, pas les dividendes. » Découvrez ici le texte complet de son discours.

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