Depuis l’entrée en fonction du gouvernement Michel-De Wever, une nouvelle étape a été franchie dans l’application du dogme de l’austérité en Belgique. Le gouvernement a bien dû appuyer sur le frein après le mouvement social de fin 2014 mais, avec le tax shift décidé cet été, il est reparti à l’attaque. Une fois de plus, ce sont les salariés et les allocataires sociaux qui fournissent le gros de l’effort, alors que les millionnaires, les multinationales et le lobby du nucléaire sont gâtés. Le tout, servi par le même refrain qu’on entend partout en Europe depuis le début de la crise (et même avant) : « Tout le monde doit se serrer la ceinture. »