La pension à 67 ans, c’est non et toujours non

Environ 200 militants de la CSC se sont rassemblés ce lundi 16 novembre à la maison communale de Chaudfontaine, commune du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine (MR), pour lui rappeler leur opposition à l’allongement des carrières.

Après une minute de silence en hommage aux victimes du terrorisme, le président Gaetan Stas a pris la parole : « La CSC veut sensibiliser le ministre aux conséquences du travail jusqu’à 67 ans et à la dégradation des conditions de travail que cela entraîne. La résistance sociale continue. La CSC va accentuer la pression contre toutes ces mesures socialement injustes et inefficaces. Le gouvernement préserve le panier des millionnaires, pas celui de la ménagère. La CSC a des propositions à faire au ministre et veut en débattre avec lui. La CSC est pour un renforcement et une augmentation de la pension légale, le maintien de l’index, une prise en compte de la situation des femmes, une prise en compte de toutes les formes de pénibilité. Pour la CSC, la sécurité sociale n’est pas un coût, mais un investissement. »

Accompagnée de militants de la Mutualité chrétienne et d’Eneo (mouvement des aînés), une délégation a rencontré le ministre, en lui remettant quelques cadeaux : un cornet acoustique (pour mieux entendre les revendications) et des lunettes (pour y voir plus clair).

Le résultat de cette rencontre est que le gouvernement continue de faire la sourde oreille aux revendications de l’organisation syndicale.

Jean-Marc Namotte, Secrétaire régional : « Nous mènerons régulièrement des actions visant directement le personnel politique, responsable de l’instauration de toutes ces mesures. »