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Jour-J. Premières impressions du référendum : tout se passe dans le calme, le « οχι » (non) suscite de l’espoir et les électeurs du « ναι » (oui) ressemblent à des caricatures. L’impact des pressions des élites économiques grecques seront sans doute déterminantes. La journée s’annonce encore longue.
Giorgios a voté… ND (droite). « Mais qu’est-ce que je regrette ! Là je vais voter pour le non. Ca ne peut plus continuer. 5 ans d’austérité, c’est assez ! On ne doit pas voir peur. » Carnet de bord, deuxième partie, sur la manifestation massive pour le « non », du climat de peur entretenu par les partisans du « oui » et d'une fille de 16 ans qui porte l’avenir en elle.
Alors que la campagne pour le référendum bat son plein, le PTB a envoyé une délégation en solidarité avec le peuple grec. Parmi cette délégation, Michaël Verbauwhede, député bruxellois, et Steff Coppieters nous font vivre les événements sur place avec ce journal de bord.
« Votre prénom est Wallon ou Flamand. Votre nom de famille est travailleur. » Il y a 79 ans, après l’assassinat de deux socialistes anversois, une grève d’une incroyable ampleur éclatait dans tout le pays.
Le 5 juillet, les Grecs iront voter pour un référendum sur la politique austéritaire européenne. Le Premier ministre Alexis Tsipras a été clair : « Avec un non clair et massif, nous enverrons le message que la Grèce ne capitulera pas ». Mais la démocratie, cela ne plaît pas à la nouvelle aristocratie européenne.

Le 18 juin, lors des élections législatives, les Danois ont sanctionné les partis du gouvernement. Si les électeurs ont cherché dans des partis non traditionnels une alternative à l’austérité, la surenchère xénophobe qui a animé le débat public a permis une victoire du Parti populaire danois d’extrême droite.

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« Les Grecs veulent faire payer leur dette aux Belges», « à Athènes, ils profitent tous d’une belle retraite anticipée», ou encore « Une dette est une dette, il faut la rembourser »… : des refrains ressassés sans relâche, destinés à décourager toute solidarité avec le peuple grec. Mais qu’en est-il réellement ? 

Apostolos Kapsalis, secrétaire spécial au ministère du Travail du gouvernement Syriza, était de passage à Bruxelles le 18 juin pour participer à une table ronde sur l’emploi en Grèce organisée par la plateforme Avec les Grecs. Il y a exposé la situation des travailleurs en Grèce après six ans d'austérité draconienne et l’ampleur de la tâche qui attend le nouveau gouvernement.

Jeudi 18 juin, la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque a remis son rapport préliminaire à la présidente du Parlement grec en présence, entre autres, du Premier ministre Alexis Tsipras, de Cephas Lumina, expert des Nations unies sur la dette et les droits de l’Homme, et du député PTB Raoul Hedebouw. La Commission d’experts internationaux a recommandé à la Grèce de suspendre le remboursement de sa dette, vu son caractère « illégal, illégitime et odieux ».

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