Nouvelles récentes

La CGSP Cheminots a déposé un préavis de grève les 29 et 30 juin. Un coup de tonnerre dans un ciel bleu ? Pas vraiment. Hausse de productivité, carrières rallongées, austérité... les mesures de la direction et du gouvernement détériorent les conditions de travail. Sans compter les carrières rallongées pour des pensions plus basses. La grève annoncée est un mouvement pour la sécurité des usagers et pour des trains à l'heure.
Le Vice-Premier ministre libéral Alexander De Croo évoque une privatisation des entreprises publiques, en particulier de la SNCB. « Alors que les défis de mobilité et de climat n’ont jamais été aussi urgents, le ministre De Croo lance la plus mauvaise piste qui soit pour les résoudre », réagit Michael Verbauwhede, spécialiste chemins de fer du PTB. Qui plaide pour plus de participation des usagers, pas du privé.

Si le mensonge et la tromperie étaient punissables, plusieurs parlementaires ou ministres libéraux auraient bien des problèmes avec la justice. La présidente des libéraux flamands de l'Open VLD, Gwendolyn Rutten, serait certainement même en prison. « Personne ne perdra rien de sa pension », avait-elle affirmé fin 2017 dans la presse. Et même : « Celui qui travaillera plus longtemps touchera plus de pension. » Rien n'est moins vrai.

Le 25 mai dernier, une nouvelle réglementation européenne concernant la protection de la vie privée entrait en vigueur. La « General Data Protection Regulation » - mieux connue sous son sigle, GDPR - est une loi européenne qui, officiellement, octroie plus de droits aux citoyens. Une bonne nouvelle ?
« Enfin ! » C’était le sentiment de nombreux Espagnols quand le Parlement a voté la destitution du Premier ministre Mariano Rajoy. Les livres d’histoire se rappelleront des années Rajoy comme celles de l’austérité sauvage. L’allié de toujours de Merkel et de la Commission européenne. Mais où va l’Espagne maintenant ?
Le 6 juin, les fonctionnaires des ministères fédéraux (gardiens de prisons, agents du fisc, etc.) seront en grève pour dénoncer les nouvelles attaques attaques du gouvernement contre toute une série de leurs droits rassemblés dans ce qu’on appelle « le statut ». Mais cette politique n’est pas une spécialité belge. Il s’agit d’une stratégie de l’Union européenne pour casser les services publics et les droits des salariés du secteurs publics.
280 000 personnes dans tout l'hexagone. 80 000 rien qu'à Paris. La « Marée populaire » organisée par une cinquantaine d'organisations associatives, syndicales et politiques dans plus de 80 villes était un succès, ce samedi 26 mai. Des militants du PTB ont répondu présent dans la capitale française. A la grande joie des manifestants locaux.
Ce vendredi, la population irlandaise était appelée à se prononcer par referendum pour ouvrir la porte à un assouplissement de la législation sur l'avortement. Le PTB soutient les femmes et les hommes qui, en Irlande, se battent pour défendre les droits des femmes. D’ailleurs, en Belgique aussi, le combat continue.

L’Italie a presque un nouveau gouvernement. Cette alliance entre populistes du Mouvement 5 Étoiles et extrême-droite de la Ligue inquiète l’Union européenne. Le nouvel exécutif pourrait ne plus respecter les traités européens. Mais c’est surtout l’émergence de ce gouvernement même qui devrait inquiéter. Parce qu’il illustre toutes les limites de l’intégration européenne.

Redouane Ahrouch, conseiller communal à Molenbeek, a été licencié par la STIB. Fondateur du parti Islam, il avait défendu la séparation des entrées des hommes et des femmes dans les transports en commun. Lors de son passage à RTL, il avait refusé de regarder une chroniqueuse dans les yeux. Il en a ensuite fait de même face à la secrétaire d’État N-VA, Zuhal Demir sur le plateau de l'émission « De Afspraak ». Le comportement d’Ahrouch a choqué. Mais comment combattre ses idées ? Et à qui profite réellement la polémique ?

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