Nouvelles récentes

Le journaliste français François Ruffin sera à ManiFiesta pour parler de son livre La Guerre des classes. Mais pas seulement. Bernard Arnault, les médias, la gauche, la Picardie… Ses analyses balayent un spectre large. Avec la lutte de classes comme fil rouge. 

Le 7 mai 2002, les parents de Kenza Isnasni sont abattus par un voisin raciste. 10 ans plus tard, elle revient sur les événements et dénonce la détérioration du climat et la montée du racisme.

C’est Lieve Franssen, porte-parole de la plateforme « Pas en notre nom / Niet in onze naam » qui est venue recevoir le Prix Solidaire 2011.

« L’entreprise X cherche vendeuse bilingue, bonne présentation, BBB uniquement. » Extrait de mail circulant en 2001 au sein de la société d’intérim Adecco. Habituellement, le code BBB désigne une race bovine belge. Pour Adecco, c’était une manière d’indiquer à tous ses collaborateurs si ses clients acceptaient ou non des intérimaires d’origine étrangère…

L’affaire Adecco porte sur des pratiques commises en 2001. Qu’en est-il 10 après ?

Paul Lootens est le porte-parole de la coordination intérim pour la FGTB. Il nous explique les revendications du syndicat en matière de discriminations.

Le 31 mai, devant le tribunal de première instance, l’entreprise d’intérim Adecco a été condamnée pour discrimination pratiquée dans un de ses bureaux bruxellois. Pour Me Jan Buelens, de Progress Lawyers Network et avocat de la FGTB, ce verdict fera date.

Les révélations sur l'affaire Adecco ont relancé le débat sur une législation efficace pour combattre les discriminations à l'embauche dont le caractère massif et actuel n'est plus à démontrer.

Il est temps de mettre fin à la culture d’impunité qui sévit en Belgique à l’égard des entreprises coupables de discrimination à l’embauche. Une solution : le testing.

2001, le parquet de Bruxelles décide de lancer une enquête à charge d’Adecco pour discrimination à l’embauche, suite à une dénonciation du Centre pour l’égalité des chances. Huit ans plus tard, Adecco s’en sort sans condamnation pénale, faute d’enquête sérieuse. Mais grâce à l’obstination de la FGTB et de SOS Racisme, Adecco sera finalement condamné. Le nom des entreprises qui ne voulaient pas d’intérimaires d’origine étrangère n’avait jamais été révélé. Solidaire répare cet « oubli ».

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