Le 18 août 1950, le dirigeant communiste belge Julien Lahaut était assassiné sur le pas de sa porte. Soixante-cinq ans plus tard, le voile commence à se lever sur les auteurs et, surtout, sur les commanditaires de cet assassinat. Une enquête historique révèle en effet que non seulement ce crime a été commandité par le numéro deux du contre-espionnage belge, soutenu par les principaux holdings belges, mais qu’en plus, il a été protégé par de hautes instances de l’appareil d’État.