Nouvelles récentes

Sept. C’est en autant de pages que, ce mercredi 3 juin, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a clairement affirmé que le démocratie grecque devrait, dans les faits, être supprimée. En Grèce, deux mondes se heurtent de plein fouet.
Le Parti pour la Justice et le Développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan restera sans doute le principal parti après les élections turques de dimanche 7 juin. Mais, selon les sondages, il pourrait perdre près de 9 % par rapport aux élections de 2011. Le président aurait alors des difficultés à réaliser son rêve de transformer le système politique en régime présidentiel. La montée du nouveau Parti démocratique populaire (HDP), parfois comparé à Podemos ou Syriza, n’y est pas étranger.
Après Athènes, c'est au tour de Barcelone. Une nouvelle brèche a été percée dans l'Europe de l'austérité. Entre-temps, Athènes doit faire face au "non" technocratique que lui opposent les institutions européennes à Bruxelles. Il existe toutefois un autre Bruxelles, celui "d'en bas", qui appelle à la solidarité "Avec les Grecs".
300 personnes (enfants, mamans, papas, instituteurs, sympathisants) accompagnent Joël, un garçon de 5 ans, et sa maman, Peace, vers les bureaux de l’Office des étrangers. Joël et Peace sont d’origine rwandaise. Ils sont menacés d’expulsion... Mais cela ne se passera pas si facilement. Les parents d'élèves de l'école de Joël et ses camarades résistent.

 

Le Sommet des Peuples qui se déroulera à Bruxelles les 10 et 11 juin est déjà à n'en pas douter un grand succès. Des participants venus de non moins de 42 pays ont déjà confirmé leur présence (12 pays d'Amérique-Latine, 24 pays européens, 2 pays africains et 4 pays asiatiques). 74 organisations, issus de 20 pays différents ont déjà signé l'appel.

Mardi 26 mai, les éboueurs de Gand se sont mis spontanément en grève suite à une évaluation négative d’un travailleur plus âgé. La goutte qui a fait déborder le vase d’un mécontentement profond, présent depuis longtemps – les éboueurs avaient d’ailleurs déjà mené une action à la mi-mars. Vendredi 29, le bourgmestre de Gand Daniël Termont (sp.a) a fait réquisitionner les grévistes par la police. Une décision qui essuie de nombreuses critiques.

Les conservateurs britanniques ont obtenu une victoire dont ils n’auraient jamais osé rêvé. La plupart de leurs opposants ont, eux, encaissé une défaite outrepassant leurs pires cauchemars.

Lundi 26 janvier 2015, le congrès chilien a approuvé un projet de loi qui prévoit la plus grande réforme de l’enseignement depuis des dizaines d’années au Chili. Financée par une augmentation des impôts des entreprises, elle prévoit de bannir progressivement les profits, les frais d’inscriptions et la sélection dans les institutions d’enseignement subsidiées. Il reste encore énormément de débats autour de l’application et des limites de cette réforme. Mais celle-ci fait suite à un mouvement de mobilisation mené par les étudiants depuis plusieurs années (et dont la répression a fait deux morts récemment), et qui a ainsi déjà réussi à faire d’une réforme démocratique du système d’éducation une question de toute première importance.

Il y a exactement vingt-cinq ans, après une longue et tumultueuse saga, la loi belge dépénalisant partiellement l’avortement était enfin votée. Non sans mal : le très catholique roi Baudouin ayant refusé de signer ce texte, le gouvernement a dû déclarer le souverain « dans l’impossibilité de régner » pendant 36 heures et a signé à sa place. Pour les femmes, cette loi était une victoire arrachée de haute lutte. Lucie Van Crombrugge y a pris une place particulièrement active. Active pendant toute sa carrière au Collectif contraception de Gand, un centre qui pratique des avortements, elle était dès les débuts sur les barricades pour exiger la légalisation complète de l’avortement. Elle vient d’être couronnée docteur honoris causa de la VUB, en même temps que feu le docteur Willy Peers, pour son engagement inconditionnel dans la lutte féministe et sociale pour le droit à l’avortement.

« Face à la politique du gouvernement de l’élite Michel-De Wever, une vague de résistance sociale a déferlé sur le pays. Les syndicats en sont la colonne vertébrale, renforcés par plus de 1 000 organisations sociales au sein de mouvements citoyens comme Hart Boven Hard et Tout Autre Chose. Entre le gouvernement et le mouvement social, c’est 1-1 à la mi-temps », selon Peter Mertens, président du PTB. La seconde mi-temps est prévue en automne : une nouvelle manifestation nationale en front commun syndical est annoncée pour le 7 octobre à Bruxelles. Jetons un coup d’œil rétrospectif sur la première mi-temps pour que les mouvements sociaux gagnent la seconde.

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