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Le 13 janvier, les syndicats décidaient de donner une chance à la concertation sociale et suspendaient provisoirement de nouvelles actions. Après diverses négociations du groupe des 10 – qui comprend les dirigeants des organisations syndicales et patronales –, on est encore bien loin d’un accord sur une éventuelle marge salariale pour 2015-2016. Et le relèvement de l’âge de la pension à 67 ans, le maintien et la préservation des services publics et la mise à contribution des grosses fortunes n’ont même pas encore été abordés. Ces trois points constituent pourtant, outre la suppression du saut d’index et la libre négociation salariale, l’enjeu de la résistance sociale.
Sur le plan politique, la Grèce d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Et c’est là une très bonne chose. Cela signifie en effet que le débat va pouvoir reprendre et que la pensée unique ne pèsera plus sur l’Europe telle une couverture de plomb, écrit Peter Mertens. Mais cela ne sera pas facile, il nous faut donc espérer que la population reste mobilisée.
Le PTB félicite Syriza pour son éclatante victoire électorale en Grèce. « En Grèce, après 40 ans de clientélisme de la Nouvelle Démocratie et du PASOK, et pour la première fois depuis 1974, c’est un autre parti qui a gagné les élections, déclare Peter Mertens, le président du PTB. Six ans après l’éclatement de la crise et après quatre années de mémorandums injustes de la Troïka, les Grecs ont tourné le dos à la politique d’austérité. Aujourd’hui, c’est un vent nouveau qui se lève en Grèce pour toute l’Europe ; espérons qu’il touche et inspire de plus en plus de gens sur notre continent. »
A en croire les sondages, le peuple grec votera en masse contre la politique d’austérité européenne ce dimanche 25 janvier. Le peuple en a assez. Syriza, parti de gauche, dirigé par Alexis Tsipras, deviendrait le plus grand parti. La Troïka suit trois stratégies contre la démocratique grecque.
Alexis Tsipras, la tête de liste du parti Syriza pour les élections grecques de ce dimanche 25 janvier, veut mettre fin aux « tragédies sociales comme la politique d’économies et l’autoritarisme ». Durant son discours au début de la campagne électorale, il a promis de refaire de la Grèce « un pays debout ».
Dimanche 25 janvier auront lieu des élections grecques potentiellement historiques. La campagne électorale grecque, une des plus courte de son histoire, vit ses derniers jours. Le gouvernement sortant de Antonis Samaras, coalition entre la Nouvelle Démocratie (conservateurs) et le Pasok (parti socialiste) est soutenu, sans aucune retenue, par l’ensemble des dirigeants européens. D’après les derniers sondages, les jours de Samaras sont pourtant comptés. Syriza, le parti de la Gauche radicale, est donné en tête de tous les sondages.
2 000 travailleurs des différents syndicats et des trois régions du pays se sont rassemblés à Bruxelles ce mercredi 21 janvier, devant le cabinet du ministre des Pensions Bacquelaine. Contre l’austérité et la concertation sociale de façade, pour leurs salaires et leurs pensions. Et avec la détermination d’obliger le gouvernement à reculer.
Depuis les attentats en France et la liquidation de terroristes à Verviers, le débat sur la sécurité est tendu. Le gouvernement lance des mesures "fortes". Celles-ci serviront-elles vraiment à protéger la population ?
Une carte blanche de Peter Mertens écrite au lendemain des attentats de janvier en France qui est d'une actualité frappante: "A Anvers et à Bruxelles, l'armée surveille dorénavant des cibles stratégiques. Entre-temps, la Belgique continue à livrer des armes à l'Arabie saoudite, l'un des plus importants financiers du djihadisme salafiste d'extrême droite. C'est une double morale qui est en vigueur. Il est plus qu'urgent de revoir notre politique étrangère."

Mensuel du Parti de Travail de Belgique | bd M. Lemonnier 171, 1000 Bruxelles | 45iéme année n° 1 (1963) du 19 janvier 2015

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