Les 6 et 9 août 1945, à la fin de la Seconde guerre mondiale, les États-Unis bombardent les villes japonaises de Hiroshima puis de Nagasaki. Quelques jours plus tard, le Japon capitule. Ce bombardement est un signe avant-coureur de la guerre froide. En effet, les États-Unis veulent montrer à l’Union soviétique qu’ils disposent d’armes nucléaires et qu’ils n’ont pas peur de les utiliser. 80 ans plus tard, alors que les dirigeants occidentaux augmentent drastiquement leurs budgets militaires, le risque d’un affrontement nucléaire vit toujours.